Colloques

Sous cette rubrique, sont énumérés les colloques annuels et internationaux. Pour chacun d’entre eux, vous pouvez consulter l'affiche et le programme.

Colloques internationaux

4-6 octobre 2018 : Marie Guyart de l'Incarnation (Tours, 1599 - Québec, 1672) : singularité et universalité d'une femme de coeur et de raison

Date : 5-6 octobre 2018

Titre : Marie Guyart de l'Incarnation (Tours, 1599 - Québec, 1672) : singularité et universalité d'une femme de coeur et de raison

Organisateurs : Raymond Brodeur, Thérèse Nadeau-Lacour, Philippe Roy-Lysencourt

Lieu : Centre de Spiritualité des Ursulines (20 rue des Dames-Ursulines, Québec (Qc), G2B 2V1)

 

Description : Depuis sa fondation, le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation (CÉMI) a organisé plusieurs séminaires (plus de 100 séances), des publications et autres manifestations publiques. Toutes ces réalisations ont été consacrées à l'étude et à la diffusion de l'important corpus littéraire de cette « moderne » de la première heure qu'est Marie Guyart, devenue Marie de l'Incarnation en religion, ainsi qu'à la portée inspiratrice et parfois « prophétique » de ses oeuvres pionnières. À l'occasion de ses 25 années d'activités académiques, le CÉMI de l'Université Laval organise, du 4 au 6 octobre 2018, un colloque international intitulé : Marie Guyart de l'Incarnation (Tours, 1599 - Québec, 1672) : Singularité et universalité d'une femme de cœur et de raison.

Les études réalisées et les événements évoqués imposent une question à double volet : comment tenir ensemble, d'une part, l'extrême singularité qui marque aussi bien sa vie spirituelle et mystique que ses engagements très concrets dans les réformes et turbulences de son temps - comme dans l'épopée d'une Nouvelle-France qu'elle a directement et largement contribué à construire - et, d'autre part, l'universalité qui semble de plus en plus émerger de cette étonnante moderne, en sa vie intérieure comme en ses oeuvres pionnières? Cette question se double d'une tentative de réponse suggérée par la fin du titre du colloque : « femme de cœur et de raison ».

 

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Les vidéos des différentes interventions sont disponibles sous l'onglet « Audio / Photo / Vidéo », dans la section « vidéo ».

24-26 septembre 2014 : Risquer un monde nouveau : 375 ans de vie et d'audace

Date : 24-26 septembre 2014

Titre : Risquer un monde nouveau : 375 ans de vie et d'audace

Organisateurs : Raymond Brodeur, Cécile Dionne, Gilles Routhier et Céline Roussin

Lieu : 

 

Description : « Pour imaginer l'avenir, c'est-à-dire aller à notre tour et dans la foulée de nos devancières à la rencontre du ''nouveau monde'' - car c'est bien de cela qu'il s'agit aujourd'hui, lorsque nous mesurons l'ampleur de la mutation culturelle à laquelle nous assistons -, pour retrouver le goût de sortir et d'aller à la rencontre de l'autre, il importe, me semble-t-il, de remonter à ses origines, à ce corps d'intuitions qui ont guidé les fondations des Augustines et des Ursulines, à Québec. » (Extrait de la conclusion de Gilles Routhier)

Des universitaires, ainsi que des religieux et des religieuses, provenant de divers horizons, du monde de l'éducation à celui des soins, en passant par le service social, ont contribué à ce témoignage étonnant de la vitalité d'un charisme qui a façonné la société québécoise et qui garde toute sa pertinence aujourd'hui encore.

 

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13-14 mai 2013 : Histoire des écrits de Marie de l’Incarnation : Quatre siècles de regard sur Marie de l'Incarnation?

Date : 13-14 mai 2013

Titre : Histoire des écrits de Marie de l’Incarnation : Quatre siècles de regard sur Marie de l'Incarnation?

Organisateurs : Françoise Deroy-Pineau, Dom Thierry Barbeau et Raymond Brodeur

Lieu : Tours et Solesmes

 

Description : 

Marie Guyart est née à Tours en 1599 et décédée à Québec en 1672. Après avoir été mariée et donné naissance à son fils Claude, devenue veuve, elle a géré la grosse entreprise de son beau-frère pendant plusieurs années puis a décidé, lorsque son fils eût 12 ans, de devenir Ursuline. En 1639, huit ans après son entrée en religion, elle a quitté son monastère et la France pour aller fonder un monastère au Canada, à Québec.

Cette femme a beaucoup écrit. Avant son départ pour le Canada, elle a rédigé, en 1633, une autobiographie à la demande de son directeur spirituel. Elle a aussi laissé de nombreuses notes relatant les enseignements qu’elle a prodigués aux novices qu’elle avait comme fonction d’instruire. Une fois au Canada, elle abondamment correspondu avec des personnes de sa communauté, avec des membres de sa famille, des bienfaiteurs et surtout avec son fils Claude devenu bénédictin. En 1654, elle rédige une seconde autobiographie à la demande de celui-ci qui voulait ainsi mieux entrer dans l’intimité spirituelle de sa mère et en comprendre le cheminement. Elle a également rédigé des travaux en quatre langues amérindiennes (dictionnaire, grammaire, catéchismes).

Première émergence de ses textes, après sa mort : fin du XVIIe siècle

Après sa mort, en 1672, ce fils entreprend d’enrichir le corpus des écrits reçus de sa mère en demandant à toutes les personnes qui avaient été en relation avec elle de lui remettre les pièces précieuses. Grâce à l’abondante documentation qu’il a ainsi pu recueillir, il a fait paraître, en 1677, un gros ouvrage intitulé Vie de la vénérable Mère Marie de l’Incarnation, livre relatant intégralement la Relation de 1654 avec de nombreux commentaires souvent empruntés à la Relation de 1633 et à ses souvenirs d’enfance. En 1681 il fait paraître les Lettres spirituelles et historiques de sa mère, en 1682 un recueil des Retraites et l’entretien sur l’épouse du Cantique et, en 1684, L’École sainte. Ces ouvrages connaîtront un certain rayonnement dans les premières décennies suivant leur parution puis deviendront rarissimes au début du XIXe siècle.

Résurgence au milieu du XIXe siècle et extension multidisciplinaire au XXe siècle

À compter de la seconde moitié du XIXe siècle, un regain d’intérêt se manifeste de plus en plus pour cette femme mère, femme d’affaires, mystique, religieuse et missionnaire. Henri Bremond, dès le début du XXe siècle la réactualise en 1922, suivi de dom Jamet (vers 1930) et de dom Oury (vers 1970).

Dans la dernière décennie du XXe siècle, les auteurs sortent de la sphère ecclésiastique. Plusieurs départements d’histoire et de littérature dans diverses universités en Europe, aux États-Unis et au Canada, ont entrepris des études et des recherches sur Marie de l’Incarnation. Il s’est créé un Centre d’études Marie de l’Incarnation (CÉMI) à l’Université Laval de Québec qui n’est pas étranger à la reconnaissance et à l’explosion des écrits multidisciplinaires. Lors du colloque interdisciplinaire de Tours en 1999, Marie Guyard, un destin transocéanique, quarante-deux travaux différents ont été recensés : sept thèses ou maîtrises universitaires, trois essais biographiques littéraires, deux romans, une biographie romancée, une étude théologique, une étude historique et une trentaine d’articles. Hors de l’écrit, le début du XXIe siècle a vu se confirmer ce regain d’intérêt pour Marie de l’Incarnation. En 2008, une pièce de théâtre et un film sur Marie Guyart de l’Incarnation ont ponctué le 400e anniversaire de la fondation de Québec. En 2012, le titre d’un nouvel ouvrage Marie de l’Incarnation ou le chant du cœur renouvelle agréablement le regard sur la spiritualité de la « bienheureuse ».

Ce colloque se propose d’effectuer un survol historique de ces écrits. Il cherche à mettre en lumière ce que ces auteurs de différents siècles ont voulu apporter au niveau théologique, mystique, éducatif, missionnaire, littéraire, social et anthropologique.

L’ensemble de ces communications devraient, enfin, ouvrir la voie à une réflexion renouvelée sur l’intérêt et les apports que cette femme, à la fois mystique et fort active, peut avoir pour aujourd’hui autant pour la recherche spirituelle que pour l’histoire des sociétés civiles dans lesquelles Marie Guyard s’est incarnée.

 

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Dans l'oeil de Bremont

29 septembre - 3 octobre 2008 : Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France : Marie (Guyart) de l’Incarnation et les autres fondateurs religieux

Date : 29 septembre - 3 octobre 2008

Titre : Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France : Marie (Guyart) de l’Incarnation et les autres fondateurs religieux

Organisateurs : Raymond Brodeur

Lieux : Université Laval (Pavillon La Laurentienne), 1030 avenue du séminaire, Québec (Qc) ; Citadelle de Québec, côte de la Citadelle, Québec (Qc) ; Hôpital Général de Québec, 260 boulevard Langelier, Québec (Qc) ; Salle Kondiaronk, 83 boulevard Bastien, Wendake (Qc) ; École des Ursulines de Québec, 4 rue du Parloir, Québec (Qc)

 

Description : Depuis sa fondation, le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation (CÉMI) a organisé plusieurs séminaires (plus de 100 séances), des publications et autres manifestations publiques. Toutes ces réalisations ont été consacrées à l'étude et à la diffusion de l'important corpus littéraire de cette « moderne » de la première heure qu'est Marie Guyart, devenue Marie de l'Incarnation en religion, ainsi qu'à la portée inspiratrice et parfois « prophétique » de ses oeuvres pionnières. À l'occasion de ses 25 années d'activités académiques, le CÉMI de l'Université Laval organise, du 4 au 6 octobre 2018, un colloque international intitulé : Marie Guyart de l'Incarnation (Tours, 1599-Québec, 1672) : Singularité et universalité d'une femme de cœur et de raison.

Les études réalisées et les événements évoqués imposent une question à double volet : comment tenir ensemble, d'une part, l'extrême singularité qui marque aussi bien sa vie spirituelle et mystique que ses engagements très concrets dans les réformes et turbulences de son temps - comme dans l'épopée d'une Nouvelle-France qu'elle a directement et largement contribué à construire - et, d'autre part, l'universalité qui semble de plus en plus émerger de cette étonnante moderne, en sa vie intérieure comme en ses oeuvres pionnières? Cette question se double d'une tentative de réponse suggérée par la fin du titre du colloque : « femme de cœur et de raison ».

 

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22-25 septembre 1999 : Femme, mystique et missionnaire : Marie Guyart de l'Incarnation (Tours, 1599 — Québec, 1672)

Date : 22-25 septembre 1999

Titre : Femme, mystique et missionnaire : Marie Guyart de l'Incarnation (Tours, 1599 — Québec, 1672)

Organisateurs : Raymond Brodeur

Lieu : Loretteville, Québec (Qc)

 

Description : Depuis une quinzaine d'années, les femmes mystiques suscitent un regain d'intérêt autant chez les romanciers que chez les universitaires d'horizons différents. Durant l'année 1999, marquant le 400e anniversaire de naissance de Marie Guyart, devenue Marie de l'Incarnation chez les sœurs ursulines de Tours, plus de 30 spécialistes, dont 23 femmes, provenant de la France, de la Belgique, de la Hollande, de l'Espagne, d'Israël, des États-Unis et du Canada ont mis en commun des analyses inédites en fonction d'approches littéraires, historiques, féministes, psychologiques, sociologiques et théologiques.

Ces différentes approches ont en commun d'interroger abondamment les écrits autobiographiques et la correspondance, ou encore les oeuvres éducatives et les travaux manuels de Marie de l'Incarnation. Elles mettent à jour les diverses représentations qui ont pris forme au plus profond du désir qui l'animait. À bien des égards, l'expérience familiale, religieuse et mystique de cette femme qui a choisi de confier à ses proches sont fils unique de 12 ans dérange les ordres établis. Le monastère qu'elle a établi à Québec à compter de 1639, foyer spirituel d'une colonie en émergence , était aussi une plaque tournante de la vie politique, culturelle et sociale de la Nouvelle-France. On y recevait pour les héberger et leur enseigner les Amérindiennes et les petites Françaises par la suite. Ses actions et ses nombreux écrits révèlent son intimité avec Dieu en même temps qu'une grande liberté dans ses choix. Son cheminement spirituel et mystique, loin de l'isoler du monde, l'a plutôt plongée au cœur de celui-ci.

 

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Colloques annuels

19 septembre 2009 : Les « autres » états d'oraison

Date : 19 septembre 2009

Titre : Les « autres » états d'oraison

Organisateurs : Raymond Brodeur

Lieu : Université Laval (Pavillon Félix-Antoine-Savard, local 813), Québec (Qc)

 

Description : 

 

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Lien vers le texte de Jean Richard : Le cheminement mystique de Marie de l'Incarnation et la situation spirituelle d'aujourd'hui

13 juin 2007 : L'horizon des âmes : l'entrée en mission. Multiplicité et fécondité des accompagnements

Date : 13 juin 2007

Titre : L'horizon des âmes : l'entrée en mission. Multiplicité et fécondité des accompagnements

Organisateurs : Raymond Brodeur

Lieu : Pavillon Marie-Victorin,  2215, rue Marie-Victorin, Québec (Qc)

 

Description : 

Durant la présente année, nous avons travaillé à partir de textes de la relation autobiographique dans lesquels Marie de l’Incarnation parle de ce qu’elle a vécu entre la vision du Canada et ses premières années dans le Nouveau Monde (circa 1633–1643). Le Comité scientifique avait suggéré comme thématique générale de l’année « L’horizon des âmes : l’entrée en mission ». Après avoir traité du thème « L’Esprit qui m’agissait » (Rimouski, le 27 octobre), nous avons abordé « En venir aux actes effectifs » (1er décembre). Le séminaire suivant s’est articulé autour « Des premiers fruits aux premières croix » (2 février) et le dernier a ouvert sur « De l’aigreur à la paix retrouvée : “On goûte les fruits de la croix sans sortir de la croix” » (30 mars).

Nous allons profiter de notre colloque du 13 juin pour ressaisir et approfondir certains éléments de synthèse ou certaines pistes de réflexion qui se dégagent de cette année. Nous avons résolu de conserver comme thématique générale du colloque celle qui nous a suivis tout au long de ce parcours, soit : « L’horizon des âmes : l’entrée en mission ». En sous-thème, nous proposons « Multiplicité et fécondité des accompagnements ». Nous voulons par là attirer l’attention sur deux aspects en particulier. D’une part, en retraçant le récit de Marie de l’Incarnation sur cette période de sa vie, nous constatons qu’il y a, en effet, à chaque moment des formes variées d’accompagnement qui contribuent à la faire advenir à son identité de sujet marqué du sceau de l’Esprit de Dieu. Il y a ses supérieures et son confesseur qui ont un accompagnement d’autorité, il y a ses consœurs qui l’accompagnent et qu’elle accompagne sur le plan communautaire, il y a son fils et sa famille qui l’accompagnent et qu’elle accompagne sur un plan familial, il y a ses compagnes et ses compagnons de voyage avec qui elle vit des étapes extrêmes de traversée, il y a les habitants de ce Nouveau Monde, et en particulier les jeunes filles « sauvages », qu’elle accompagne et dont elle est accompagnée au cœur de son travail apostolique. Or, tous ces accompagnements sont divers, complexes, réciproques et incontournables. Si certains sont parfois libérateurs, d’autres fois, ils peuvent être douloureux et inquiétants. C’est par eux, toutefois, ou à travers eux, que semble se profiler et se défricher un horizon des âmes qui révèle à chacun son identité et sa mission d’être humain, de fils de Dieu et de partenaire de la construction du royaume.

Ces accompagnements ont en commun de dévoiler l’horizon des âmes. Ils dévoilent cet horizon comme un niveau de profondeur de la personne humaine, le niveau où se vit la rencontre de Dieu, et aussi comme un niveau d’existence où la personne peut être agie et où elle peut aussi agir. En s’inspirant de Luigi M. Rulla (Anthropologie de la vocation chrétienne, Outremont, Carte blanche, 2002, p. 233-235), on pourrait dire qu’il y a une capacité de l’âme active. Celle-ci peut se développer et prendre de plus en plus de consistance. Mais il y a aussi une capacité de passivité : l’âme est agie par la grâce, et c’est cela même qui lui donne ce qu’il faut pour qu’elle choisisse librement de croire. Autrement dit, elle peut accepter de croire à partir de ce qu’elle est dans son origine même — c’est-à-dire ouverte à la transcendance — et dans la grâce qu’elle reçoit du transcendant.

On touche ici à une dynamique de l’accompagnement qui met sans cesse en dialogue dans l’horizon de l’âme. Cette dynamique est infléchie par un dialogue accompagnateur initié par la grâce. Elle est également mise en pratique en raison des capacités et de la volonté des personnes. Une telle dynamique constitue en quelque sorte le cœur de la mission : révéler au monde le mystère inné et fécond que recèle son âme.

 

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14 juin 2006 : Entre deux vocations : purification et gestation

Date : 14 juin 2006

Titre : Entre deux vocations : purification et gestation

Organisateurs : Raymond Brodeur

Lieu : Université Laval (Pavillon La Laurentienne, Auditorium Jean-Paul-Tardif, local 1334), Québec (Qc)

 

Description : Dans l’autobiographie de Marie de l’Incarnation, les Huitième et Neuvième États d’oraison correspondent à son entrée au Monastère de Tours jusqu’au moment du songe qui laisse entrevoir sa vocation apostolique. Ces événements se sont passés entre la trentième et la trente-cinquième année de vie de Marie de l’Incarnation. Bien des choses se sont produites, à cette époque, dans l’histoire sociale et spirituelle de Marie. Elle a quitté le monde pour entrer en religion. Elle a vécu, sous le mode d’une souffrance aiguë, la séparation d’avec son fils (chapitre XXXI). Elle raconte son état d’être et sa pratique quotidienne dans le monastère (chapitre XXXIV). À la suite de sa prise d’habit, elle subit les assauts du Malin qui cherche par tous les moyens à l’ébranler (chapitre XXXV). Par son obéissance à sa supérieure et à son directeur spirituel, elle parvient à affronter les épreuves qui l’assaillent et en ressort comme simplifiée, purifiée, de foi trempée jusqu’en son être le plus profond (chapitre XXXVII) pour s’affronter à une mission qui allait exiger une foi inébranlable, une espérance à toute épreuve et une charité sans bornes. 
 
Dans le cadre du colloque de juin, notre objectif est de dégager, sous forme de synthèse, les éléments clefs de la formation ou de la transformation identitaire vécue par Marie Guyart dans ce processus théologal, spirituel et communautaire (ecclésial) qui l’a fait non seulement « devenir » Marie de l’Incarnation, mais « advenir » à cette identité personnelle régénérée aux sources des expériences qui ont jalonné cette période de temps visitée. Autrement dit, nous chercherons essentiellement à réfléchir sur les éléments qui contribuent, à cette époque de la vie de Marie de l’Incarnation, à façonner son « être nouveau ». Nous tenterons également de voir comment ces éléments peuvent éclairer les dynamiques de formation à la vie consacrée aujourd’hui.  
 
Dans cette perspective, les propositions de communication sont de divers ordres. Certaines abordent sous l’angle historique, sociologique ou spirituel, la formation pour la « vie en religion ». D’autres envisagent les dimensions psychologique et spirituelle d’une vie en religion par rapport à une vie dans le monde. On traitera de questions d’anthropologie fondamentale reliée à la construction d’une identité de croyant. Enfin, au long du colloque, nous aborderons des questions plus proprement théologiques et éthiques au regard de la vocation religieuse, de la formation du sujet engagée dans cette voie, du combat spirituel, du dépassement que propose l’Évangile.   
 
Il est entendu que la vie et l’œuvre de Marie de l’Incarnation constituent l’axe central de ce colloque. Toutefois, cela n’empêchera aucunement d’établir des éléments de comparaison avec d’autres personnes et d’autres époques. Au contraire, de telles comparaisons sont souhaitables dans la mesure où elles aident à mettre en perspective, d’une certaine façon, l’universalité des enjeux reliés à l’expérience spirituelle chrétienne.

 

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3 juin 2005 : Marie Guyard à la croisée des chemins : les années 1620-1630

Date : 3 juin 2005

Titre : Marie Guyard à la croisée des chemins : les années 1620-1630

Organisateurs : Raymond Brodeur

Lieu : Université Laval (Pavillon La Laurentienne, local 1435), Québec (Qc)

 

Description : 

 

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Lien vers le texte de Jean Richard : L’expérience mystique de Marie de l’Incarnation et la question trinitaire aujourd’hui

Lien vers le texte de Raymond Brodeur : Marie Guyard et la décennie de 1620 : Entre rives et dérives : le point d’arrimage