24 mars 1620 – 24 mars 2020. 400 ans après la ‘conversion’ de Marie Guyart de Marie de l’Incarnation

Le 24 mars 1620, alors qu’elle allait vaquer à ses affaires en priant, Marie Guyart fut « arrêtée subitement, intérieurement et extérieurement » et, écrivit-elle, « les yeux de mon esprit furent ouverts et toutes les fautes, péchés et imperfections que j’avais commises depuis que j’étais au monde, me furent représentés en gros et en détail, avec une distinction et clarté plus certaine que toute certitude que l’industrie humaine pouvait exprimer ». En même temps, elle se vit plongée dans du sang qu’elle reconnut être celui que Jésus-Christ avait répandu pour son salut et son « cœur se sentit ravi à soi-même et changé en l’amour de celui qui lui avait fait cette insigne miséricorde, lequel lui fit, dans l’expérience de ce même amour, une douleur et regret de l’avoir offensé la plus extrême qu’on se la peut imaginer ». Lorsqu’elle revint à elle, elle se trouvait devant la chapelle des Feuillants où elle se précipita pour se confesser.

Revenant sur ce qui lui était arrivé, Marie Guyart écrivit qu’elle se trouva « changée en une autre créature », mais si puissamment qu’elle ne se connaissait plus elle-même. Le changement que cette expérience mystique introduisit en elle ce jour-là fut si radical qu’il fut désormais pour elle « le jour de [sa] conversion ».

Quatre cents ans plus tard, le Centre d’Études Marie-de-l’Incarnation revient sur cette « conversion » dans une journée d'étude intitulée : "24 mars 1620 – 24 mars 2020. 400 ans après la ‘conversion’ de Marie Guyart de Marie de l’Incarnation". 

Affiche-programme de l'événement

Appel à communications

24 mars 1620 – 24 mars 2020. 400 ans après la ‘conversion’ de Marie Guyart de Marie de l’Incarnation
Date
Heure
9h00 à 16h30
Lieu
Virtuel — ZOOM